Envie de vous partager ce texte qui me touche beaucoup de Luis ANSA. Malgré mon impatience j’ai toujours su trouver le temps de savourer les instants magique de ma vie. L’âge venant, l’envie de simplifier, clarifier et d’aller à l’essentiel devient primordial, prioritaire. Ma foi serait une saveur plus qu’un concept… “miam!!!”

« On veut sans cesse du miraculeux, de l’extraordinaire. Aussi longtemps que tu restes convexe, ébloui, distrait, hypnotisé par le miraculeux, le mystère ne peut pas entrer. On se gave d’extraordinaire parce qu’on ne veut pas accepter l’ordinaire. Et pourquoi cela ? Parce qu’on ne veut pas accepter son incarnation, sa matérialité. Parce qu’on ne veut pas accepter le fait que, sans notre corps, le vent, en pleine campagne, n’existe pas. Le retournement, c’est de cesser de te raconter des histoires et d’interpréter les choses, tu plonges dans ton corps pour être au milieu de l’écoute.

Goûte la pluie, savoure-la, savoure la lumière du matin, celle du soir. Sois amoureux, c’est cela capter les impressions. Goûte la saveur des choses. Qu’est-ce que c’est la saveur ?”De l’amour, tu ne connais que la saveur. Le reste, c’est du folklore”, m’a dit un jour un chaman. C’est le goût de l’amour, le goût d’un corps de femme, le goût d’un corps d’homme. Peut-être que Dieu, ce mystère énorme, n’est qu’un goût, et nous, nous le cherchons dans un concept, c’est là notre profonde stupidité. »Luis Ansa